Il s'illustre au cours de la Seconde Guerre mondiale en combattant dans l'armée américaine. Il participe au débarquementde Normandie. En 1949, il revient s'installer définitivement en France à  Pleurtuit où il se lie d'amitié avec le peintreGeoffroy Dauvergne et son voisin Jean Fanien dans les années 1970. Il est peut-être de souche alsacienne ; Hahn est répandu en Alsace comme patronyme. Dès le début des années cinquante, il se produit dans différents cabarets parisiens, notamment à Saint-Germain-des-Prés en tant que musicien de jazz mais sans grand succès, il décide de tenter sa chance comme comédien. Grand et robuste, il se spécialise dans les seconds rôles, en général de personnages américains, souvent comme homme de main, gangster, militaire⦠On le voit ainsi aux côtés de Jean-Paul Belmondo dans Cartouche, ou dans Les Barbouzes deGeorges Lautner. Dans un registre différent, il joue le rôle principal du film d'Ãric Rohmer Le Signe du lion, celui d'un musicien perdu dans un Paris estival de déshérence et qui tombe dans la misère pour s'être cru trop tôt l'héritier d'une riche défunte. Il s'agit de son seul rôle principal chez un cinéaste majeur et il revient ensuite à des rôles secondaires qui jouent surtout de sa carrure. Sa carrière s'essouffle peu à peu dans les années 1970. Il tourne dans plusieurs séries B sous la direction de Jean-Marie Pallardy. Dans les années 1980, il tourne peu, se retirant en Bretagne où il possède une exploitation agricole. Il meurt à Saint-Malo en 1998 après avoir longtemps fréquenté le Dinard Golf, à  Saint-Briac-sur-Mer.